dimanche 19 septembre 2010

No Comment


Je crois que je devrais écrire plein de choses pour me montrer bien littéraire mais mon esprit ne pense qu'à l'imposture de cette journée qui caractérise mon moment présent. Je me suis habillée pour ne pas sortir. Je suis en profonde révolte ( silencieuse) vis à vis de cette obligation sociale de se vêtir même quand on va rester chez soi toute une longue et grasse journée creuse. J'aurais du sortir mais j'ai cru avoir la nausée et la terreur de vomir en pleine rue m'a bloquée sur mon canapé. Quand je m'ennuie, je peux toucher mes dents pendant des heures car leur dureté me rassure. J'ai envie de dire comme un enfant enthousiaste : "Elles sont les meilleures". Le reste du corps peut paraître si fragile. Il suffit d'un peu de feu ou d'eau pour rendre la peau méconnaissable ou flasque comme un morceau de foie de veau cru.


"Je ne suis qu'une petite truite à la recherche de l'Amour ": Ce fut ma dernière pensée avant de sombrer. ( Maudite Croyance aussi crue qu'une névrose ou qu'un veau mort! )

4 commentaires:

  1. beaucoup de souffrance, si bien (d)écrite que c'est jolie

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  2. Une écriture surprenante, à la fois dark et fluo, furieusement intime, et que je persiste à trouver bouleversante.

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  3. On en viendrait presque a trouver du charme a la souffrance en te lisant... J`aime toujours autant tes textes, keep going!

    Ps: desolee pour mon commentaire pas tres litteraire a cause du manque d`accents, vive les claviers brit!

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  4. Moi aussi je suis une petite truite à la recherche de l'amour...

    S

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